De Hienghène à Canala
Après notre belle promenade sur l'eau, il est temps de reprendre tranquillement la route direction Canala où Céline a rendez-vous le lendemain avec le kiné qu'elle remplace actuellement.
Nous restons donc du côté Est de l'île; c'est l'occasion de longer la côte et de profiter des paysages.
Mer et montagne encerclent la route qui essaye tant bien que mal de se frayer un chemin à travers la végétation. Les tribus sont regroupées sur les quelques plaines existantes ou occupent les vallées.
Nous arrivons doucement à Poindimié ou Arnaud a effectué un remplacement en février dernier et retrouve avec plaisir le dispensaire et les belles plages avoisinantes.
On retrouve également l'îlot Tibarama, célèbre pour avoir fait la une d'un numéro du magazine GEO.
C'est aussi à cet endroit qu'un nageur s'est fait croqué par un requin bouledogue quelques jours après notre passage...
(et là je suis sur que tout le monde se demande à quoi peut bien ressembler un requin avec une tête de bouledogue ??...)
On fait un petit détour au passage pour admirer la vallée de Tchamba
Puis retour sur la route principale direction Ponérihouen, où nous allons camper ce soir.
On croise beaucoup de ponts enjambant des rivières provenant des montagnes et venant se jeter dans le lagon.
L'arrivée à Ponérihouen est marquée par l'apparition d'un piquet de grève mené par l'USTKE, le principal syndicat de l'île. Très à la mode en métropole en ce moment, la grève dure ici depuis plus d'un an et personne n'est prêt à céder du terrain ! Enjeu principal : l'emploi local qui doit aller en priorité aux kanaks...

Il est temps de monter la tente dans un terrain de camping immense mais désert mis à part une amie de Nouméa que l'on rencontre par hasard !
Et là rebelote ! La pluie repart de plus belle et nous oblige à nous réfugier sous un faré pour le dîner.
Au menu ce soir, grillades cuites sous des noix de coco !

Un petit dodo et on repart direction Canala !
Il faut auparavant traverser l'ancienne mine de nickel et on se retrouve tout à coupdans un paysage semi-désertique. On se croirait presque dans l'outback australien, la montagne ayant été ravagée par l'exploitation humaine.


Le contraste est saisissant lorsque l'on regarde la montagne voisine...
Nous redescendons dans la vallée et approchons de Canala : Virages multiples, pistes en terre et creeks qui débordent...
Mais ça, c'est une autre histoire....
Céline vous racontera !
A bientôt les loulous !